Oregon

(Sorry, aucune inspiration du moment pour ce qui est du titre ^^)

En route vers le second des trois Etats américains que je traverserai, en l’occurrence l’Oregon ! A peine passée la limite territoriale que je me prends une gigantesque tempête de grêlons. Décidément, ce changement climatique ne va pas faciliter les choses.

Je suis toujours la Sierra Cascade Road pour éviter les gigantesques et ennuyeuses autoroutes. Ensuite Adam me dit qu’il a oublié son capodastre sur ma guitare. Ma route n’étant pas trop éloignée de sa position, je décide de faire la boucle. C’est ainsi que j’arrive à Williams, un petit village sacrément hippie dans le sud, dont la spécialité première est la culture de marijuana, car oui, une fois de plus, ici c’est légal (d’en cultiver du moins). Adam me présente à ses hôtes, une famille assez, mhmm, particulière … mais intéressante ! Je reste alors une petite semaine à travailler pour eux et me refais assez de fonds que pour atteindre le Canada.

Les incendies sauvages sont effroyablement fréquents en Californie et en Oregon, et il n’est pas rare qu’une vallée, typiquement celle ou j’étais, se retrouve enfumée pour quelques jours entiers, rendant le paysage et l’atmosphère glauque et mortuaire. Heureusement, je ne suis pas le seul jeune à travailler et l’ambiance y est sympathique.

Ensuite je reprends route vers le nord, vers la dernière idée que j’avais en tête depuis longtemps avant l’étape finale : Smith Rock. Une énorme formation de roche volcanique, de plus de cent mètres de haut. L’endroit est assez similaire à Piedra Parada, en Argentine, à l’exception que la rivière traverse des kilomètres de zones agricoles et est donc si polluée qu’elle ne donne pas grande envie de s’y baigner. Mais par contre, l’endroit compte plus de 1600 voies. Pas de quoi s’ennuyer ! La tour nommée Monkey Face de par sa forme en tête de singe est le symbole du parc et possède sur l’une de ses faces l’une des voies les plus compliquée au monde, “Just Do It”, côté 5.14c, soit 8c+. Mais heureusement, ce n’est pas l’unique route menant au sommet ! La plupart des voies sont sportives, ce qui n’empêche pas de trouver certaines fissures de haute qualité.

Le camping est très convivial, cheap, et les infrastructures du site sont plus que bien aménagées. Y trouver des compagnons de grimpe est donc un jeu d’enfant. Je pensais rester quelques jours au maximum, mais je me suis tellement laissé porté par la magie de l’endroit que j’ai étendu la chose à 13 jours. La limite du camping en étant de 14, les rangers me font sympathiquement signe qu’il est temps que j’aille voir dans d’autres contrées si j’y suis, ce qui au fond est plus qu’apprécié par mon pauvre organisme à qui je n’ai donné qu’un jour de repos sur les treize.

Je rencontre de plus en plus de gens qui viennent ou vont à Vancouver. On ne me parle qu’en bien de cette métropole et on me vend du rêve sur Squamish, l’un des plus grand site de grimpe du pays qui à mon plus grand bonheur, ne se trouve qu’à 45 minutes de la ville. J’ai déjà mon groupe de copains pour grimper durant Novembre et Décembre !

Même état d’anxiété que lors du départ. Je jouis à l’idée d’avoir tellement de cartes en mains pour l’année à venir. Reste à voir laquelle il sera bon d’utiliser.

4 thoughts on “Oregon

  1. Je reprends ta dernière phrase …oui tu as énormément de cartes en main ! Et tu peux en jouer que quelques unes mais la première est très importante ! N’hésite pas à demander conseil tout en restant bien maître du “jeu”. J’ai confiance en toi ! Kiss

  2. Waw les photos des failles de smith rock sont dingues!

    MID a reçu deux propositions de concerts en 5 jours, t’y crois? Qu’est-ce qu’on fait? Tu le sens de faire l’aller-retour ou pas ?

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