Diarios de motocicleta

Oula, 20 jours déjà ! Ca passe de plus en plus vite damnit. (Btw, léger bug pour les news : pour apprécier le lecteur multimédia et ne pas arriver sur une photo unique et devoir constamment refaire le chemin inverse pour revenir aux autres photos, il faut attendre que toutes les vignettes de ladite catégorie “news” soient chargées … Pas encore trouvé d’alternative pour l’instant 😉

J’arrivais donc, aux dernières nouvelles, dans la région de Mendoza. Je rejoins alors Eimi et son amie italienne Alessandra. Nous profitons pour le week-end d’un petit chalet de montagne appartenant à la famille et allons passer une journée sur la roche [Potrerillos]. Manque de pot, mon téléphone prend l’eau lors d’une bonne drache en moto. L’économie en Argentine étant actuellement plus que mal en point, tout frais compris, il reste préférable de taper l’aller-retour au Chili pour en acheter un autre. J’en profite alors pour me procurer un peu de matériel supplémentaire de grimpe, les prix étant également nettement plus intéressants chez les voisins.

Ensuite je retourne légèrement vers le sud pour une centaine de kilomètres car je n’arrête pas d’entendre parler de ce spot de grimpe dit [Arenales]. Aucun regret pour ça. Au beau milieu des montagnes, je rejoins alors le refuge où une bonne vingtaine de grimpeurs sont présents. Je rencontre Ignacio avec lequel je vais grimper pour le week-end. Autant de sportive dispo que de traditionnelle, pas trop de frustration donc. De plus, énormément de longues voies pas trop compliquées et magnifiques.

Je quitte ensuite les montagnes pour passer le bonjour à Richard et Catherine. Ces deux amoureux du voyage ont passé plus de vingt ans dans un camion à parcourir le monde pour finalement s’éterniser à plus long terme en Argentine. Richard est également photographe. Nous avions de quoi parler (plus d’infos : Panoramio)

Continue ensuite, après une seconde journée improvisée d’escalade à Potrerillos avec deux français et leur amie argentine, l’éternelle course vers le nord. Je passe par une sorte de mer séchée, au même titre que les fameux Salars, sauf qu’il s’agit de terre et non de sel. Séduit par la beauté de l’endroit, je tente d’y planter la tente en son beau milieu. L’échec est signé lorsque vers minuit je me vois dans l’obligation de tout remballer sous une tempête de vent, la moto au sol et risquant de perdre tout objet ne dépassant pas la dizaine de kilos.

Les routes sont magnifiques. J’en fais beaucoup. Je me retrouve également à passer par des endroits familiers, ayant déjà réalisé une partie de cette boucle deux ans auparavant, lorsque je suivais la caravane du Dakar.

Je passe également par des parcs nationaux à couper le souffle. Malheureusement, ils sont plus que régulés, et pour certains d’entre eux, la seule possibilité serait de prendre une navette avec une vingtaine d’autres touristes, qui ferait le tour du parc et s’arrêterait à cinq endroits jugés assez beaux que pour qu’un centaine d’objectifs capturent le même instant, chaque jour durant. Le charme est rompu. Peu intéressé, je passe mon chemin. Au fond, des paysages à couper le souffle, j’en bouffe à la pelle. Je trouve tout de même une astuce pour pouvoir profiter de la Valle de la Lune avec la moto, et seul. Agréable.

Ensuite, il en convient avec Maya et Floriane, deux anciennes du Kap Expé qui pour rappel font un voyage d’une année en bicycle, que nous pouvons faire croiser nos chemins dans le nord de l’Argentine. Me reste alors une semaine à tuer pour y arriver. M’ayant vanté plus d’une fois les montagnes qui bordaient la ville de Cordoba, je décide d’aller voir Isolda, une Argentine que j’avais rencontré à Piedra Parada, pour aller grimper un week-end. Nous chargeons la voiture, et c’est parti pour deux jours plus que bénéfiques pour ma pauvre santé que je fais tant souffir. Nous grimpons finalement peu car nous arrivons par deux fois vers 19h au pied des falaises pour terminer dans la nuit, mais le week-end à l’air libre et bon de la montagne est revigorant.

Après ça, il est enfin temps d’aller voir ces deux saucisses en bicyclette. Rendez-vous ce soir ! (bon en vrai je suis déjà avec elles depuis trois jours, mais l’article commence à faire long ^^)

7 thoughts on “Diarios de motocicleta

  1. Paaaarticulièrement belle sélection de photos cette fois-ci dude 🙂 C’est beau ! Je donnerais aussi très cher pour avoir la vidéo du making of de tes mignons auto-portraits en train de sauter haha 😀 (On va surement au Boom avec Rom, ramène ton boule)

  2. Que de photos;-) et t’as même réussi à te retrouver à l’endroit identique d’il y a 2 ans…chouette montage HondaAX1 >< HondaNX :-)plus agréable sous le soleil que sous la neige si mes souvenirs sont bons! Bonne route, kiss

  3. Mon Dieu! Quel voyage à chaque fois que je jette un œil sur tes photos depuis notre Plat pays! C’est cool, merci de ces partages Alex!

  4. Hey Johnny, content de voir que tout se passe au mieux , mais bien bien jaloux aussi à en voir les paysages.. Continue à nous vendre tant de rêve! Pas trop non plus 😉

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