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Plein sud !

Bientôt une semaine que je suis sur les routes. Je vacille selon les humeurs entre l’option GPS “éviter les autoroutes”, ce qui prend naturellement le double du temps mais me permet de passer par des endroits charmants et perdus, et la fameuse panaméricaine, nettement moins mignonne, mais où je sens plus de présences voyageuses autour de moi. Je ne pensais vraiment pas être aussi dépendant du contact humain, mais il ne m’a pas fallu deux jours pour que je me retrouve à sonner chez l’habitant plutôt que de chercher terrain isolé où planter la tente.

Pour l’instant, je n’ai rencontré qu’un seul voyageur, un allemand faisant Alaska-Ushuaia en vélo, et j’en veux plus ! Vivement la Carretera Austral, route mythique dans le sud, où je devrais apercevoir plus d’un backpacker.

Voyage seul n’est donc, du moins pour le début, pas toujours évident ! Mais heureusement ce dont j’avais peur – me refermer sur moi-même – est loin d’arriver. Au contraire, je n’ai vraiment qu’une envie, recontrer damnit !

PS : J’ai testé mon premier site d’escalade. Sympa, mais personne ^^ J’ai donc passé ma route. Un autre site plus connu en tête, j’espère y rencontrer des grimpeurs !

Santiago

Retour aux sources ! Plein de souvenirs qui refont surface de mon année d’Erasmus. Marrant. Après 28h de mouvement depuis Madrid vers Santiago, une douche plus que plaisante chez l’ami Evrard qui m’accueille sympathiquement lors de mon arrivée tardive dans la ville. C’est alors que commence une petite semaine de paperasserie pour récupérer la moto. Et bonne nouvelle, tout est là ! Bon ça a pris 3 jours à bouger entre la douane, les entrepôts et d’autres services, mais dans l’absolu, ça n’était vraiment pas compliqué. Faut bien avouer, laisser l’original du contrat avec l’entreprise de transport en Belgique n’était pas vraiment une de mes meilleures idées. Ces 3 jours à attendre m’ont en soi permis de reprendre tranquillement mon souffle sur Valparaiso, hébergé chez Nicolas, un autre belge en Erasmus.

Une fois la moto récupérée, retour sur Santiago, la tournée des belges étudiants sur place ainsi que des anciens amis d’Erasmus, une petite journée d’escalade aux alentours de la ville pour ne pas manquer aux traditions [Lo Curro], et cap plein sud !

C’est donc maintenant que commence réellement le voyage, que je quitte les têtes connues, les lieux familiers, et que je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il va m’arriver ! Honnêtement ? Oui, une bonne petite boule dans le ventre 😉

Encore un tout grand merci aux belges pour leur accueil, particulièrement à Nico et Evrard pour m’avoir hébergé pendant tout ce temps ! Hasta pronto amigos !

Ah.

11 jours et 11 nuits sont passées depuis que j’ai quitté la Belgique. C’était jusqu’ici une sorte de prélude, mais voilà que les choses sérieuses vont réellement commencer ! En ce moment, j’écris ces lignes au dessus de l’Atlantique, en route pour Sao Paulo. Escale de 10 heures pour enfin arriver à destination : Santiago de Chile. Je devrais théoriquement récupérer la moto d’ici mardi ou mercredi. Un peu peur de ce que je trouverai en ouvrant la caisse. Je vois bien l’astuce comme quoi une de mes roues se balade en Afrique du Sud, l’autre au Canada et mon essence nourrit un moteur de mobylette thaïlandaise ^^

Dernière notes madrilène donc. Ces derniers jours toujours aussi sympas. On a été grimper une dernière fois dans un superbe spot au bord d’un lac [San Martin de Valdeiglesias]. On a un peu craqué et terminé par un peu de grimpe nocturne. L’attrait de la photo y a également bien joué son rôle pour être honnête 😉 Faut dire qu’on a également eu pas mal de liberté ces derniers temps, une amie de Gilles nous ayant tout simplement prêté sa voiture pour la semaine. Bon après on n’a pas tellement rentabilisé la chose, profitant de notre lundi théoriquement sportif en falaise pour finalement ne se réveiller que vers 13h et nous prendre gentiment une prune de 60 balles pour s’être garé en zone verte au lieu de zone bleue. Ce côté peu rentable ..

Et voilà donc la fin de cette introduction ! Le premier chapitre est sur le point de commencer. Encore un gigantesque merci à toutes les personnes que j’ai revues et/ou rencontré à Madrid, particulièrement Gilles et Max. Ces deux semaines étaient tout ce dont j’avais besoin pour me sentir prêt pour un tel voyage 🙂

Petite vidéo pour la fin. Faut savoir que je peux très vite être fasciné par une quelconque absurdité. C’était le cas pour cette petite bestiole vivant dans la cuisine de Gilles. Je n’ai donc pas résisté à l’envie d’immortaliser sa curieuse mais très constante activité diurne. Comme quoi notre petite vie n’est pas si mal !

Pate picante

Déjà 8 jours, plus que 3, damnit ça passe ! Etant donné le confort apporté par le fait de loger chez Gilles, je ferai sans doute 3 articles pour ce court séjour en Espagne. Pas d’inquiétude, ça se calmera par la suite !

Pour résumer jusqu’ici, quoi de nouveau ? Well pas grand chose finalement. Je jongle toujours entre la vie d’Erasmus et la grimpe. Agréable mais intensif ! Le pâté est omniprésent. Je crois que cela me fera plus que du bien de calmer le jeu lors de mon arrivée au Chili, car à ce rythme de vie, je pense concrètement qu’au bout d’une semaine supplémentaire, je ne serai plus tellement loin du stade .. mhmm .. de décédé pour ainsi dire ^^

Petite nouveauté : on a été jouer aujourd’hui sur un des “rocódromos”. Ce sont des zones de bloc construites par les grimpeurs de la ville eux-même, au fur et à mesure des années. Quelques sites similaires dispersés dans la ville, très bonne ambiance !

Et note curieuse pour terminer : ici, marcher en slash et/ou manger dans la rue est apparemment socialement très mal accepté (pas loin de se faire montrer du doigt). Inutile de vous dire qu’on prend un malin plaisir à les taquiner là-dessus 🙂

Et le cote madrilene dans tout ca ?

C’est parti ! Nous y voilà, la machine est lancée, plus de marche arrière. Les dernières festivités en Belgique, les adieux, les préparations ultimes, on réalise tout doucement que l’on quitte les personnes qu’on aime pour un an. Pas toujours évident. En espérant tout retrouver pareil au retour ! Mais faisons confiance à l’avenir, il ne peut être que bon ..

Donc ! Concrètement, après avoir failli rater mon avion pour Madrid (ce côté encore à 18h à Bruxelles à voir des gens, avion à 21h .. Mh), je suis arrivé chez Gilles vers 1h, où il m’attendait bien gentiment avec Max, grosses pâtes au pesto à la clé. Quelques festivités locales, retour en esprit Erasmus, marrant. On a déjà eu l’occasion d’aller tâter la roche madrilène pour une journée [Patones]. D’autres en vue, hâte !

Ps : enfin acheté l’avion transatlantique également. Rassurant mine de rien. 18 novembre, 13h d’avion avec 10h d’escale sur Sao Paulo. Je passe la journée entière en avion, plaiz ! L’avantage étant que du coup, j’ai une journée d’anniversaire de 28h, merci les fuseaux horaires.

Hambourg !

Eeet voilà, une journée aller-retour à Hambourg et en ce moment où j’écris ces lignes, la caisse se balade quelque part sur l’Atlantique. En espérant la bonne réception ! Rendez-vous le 20 novembre sur place … 6h aller, 6h retour, 1h là-bas. Je devais déposer la caisse dans un hangar pour qu’elle se fasse charger une semaine plus tard. Légèrement paniquant car les gens ne parlaient tout simplement pas un mot d’anglais. Tout ce que j’avais était donc une feuille avec un emplacement dans tel hangar que l’équipe de In Time m’avait envoyé par mail. J’ai du paraitre assez lourdaud à leur gout à force de chercher confirmation à tous mes faits et gestes, mais je voulais tout de même m’assurer que je n’avais pas fais 600 bornes pour juste venir perdre ma caisse dans un vieux port allemand.

En attendant, j’ai pris la décision de partir tout de même légèrement plus tôt et mon départ de Belgique est donc prévu pour le 6 novembre. Première escale : MADRID ! Une bonne dizaine de jours à mixer le folklore et l’escalade en compagnie de Gilles et Maxime actuellement en Erasmus sur place. Ensuite, aux alentours du 18-19, la grande étape : Madrid – Santiago (faudrait vraiment que je l’achète ce ticket-là …) Derniers préparatifs administratifs (pour la plupart du moins), et vivement le 6 !

PS : Ah et oui, vous êtes déjà nombreux à m’avoir soutenu en participant à un certain kilométrage. Je vous remercie tous énormément. Très touchant et motivant !

Mise en caisse

Alors bon, moyen de faire faire une caisse sur mesure bien entendu, mais j’ai opté pour la réalisation maison, qui s’avère finalement bien meilleur marché. La structure en métal provient directement d’un concessionnaire Kawasaki plus qu’heureux de s’en débarrasser pour un prix dérisoire et il restait uniquement à plaquer des planches de multiplex par-dessus. Vu la taille de la moto, il a aussi fallu démonter la roue avant et se rappeler de ses cours de Tetris pour pouvoir tout caser à l’intérieur.

Bon, let’s go !

C’est parti ! Après quelques mois de boulot, je me suis enfin bougé pour ce voyage et la moto est fin prête. Pour rester en été et bien bypasser le sale hiver qui nous fonce dessus, je vais commencer donc par l’Amérique du Sud. Reste maintenant à envoyer la moto là-bas, chose pas si si commune que ça et du coup ça marche beaucoup au cas par cas. Deux options principales : l’envoi par avion, et l’envoi par bateau. Pour reprendre les grosses lignes, l’envoi par avion est plus cher mais implique moins de surprises et problèmes pour la récupération, et naturellement, est plus rapide. L’envoi par bateau est plus abordable mais les mauvaises surprises avec les frais de dédouanements etc. sont courantes. Il s’agit donc de bien se renseigner avant.

Ayant tout mon temps, j’ai opté pour le cargo. Après m’être pas mal renseigné sur la chose, l’envoi se fera vers le Chili, la corruption y étant bien moins présente que chez ses voisins. Je suis passé par l’équipe de In Time, des allemands, qui jusqu’ici on été super niveau infos et organisation. Le cargo partira le 19 octobre pour arriver le 16 novembre, avec possibilité de déchargement à partir du 20 novembre. J’amènerai donc la moto à Hambourg, nord de l’Allemagne, et pour cela il s’agit de construire un container. Prochaine étape donc ! Et voilà également la gueule de la bête équipée. Bien hâte d’aller tâter les routes d’Amérique du Sud là !